Dans cette rubrique vous trouverez des nouvelles d'Israël

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Lettre de nouvelles, décembre 2015

Vœux de Noël et du Nouvel An 

Jérusalem, Le 14 décembre 2015

loicyeru@gmail.com 

Chers amis, shalom de Jérusalem,

        En Israël et dans le monde entier le peuple juif vient de célébrer la fête de la dédicace du 2ème Temple (Hanoukka) appelée aussi la fête des Lumières (Hag Ourim).

       L'allumage des bougies est accompagnée de prières et de chants de victoire et de remerciements. (Pour cette fête un candélabre de 9 branches est utilisé).

Chaque fête juive ayant des spécialités culinaires ce sont les soufganiots (beignets) qui seront dégustés à Hanoukka.

Quant aux enfants, cette fête leur étant aussi destinée, ils s'amuseront avec les dreidels, toupies à quatre faces portant les lettres N, G, H, S, signifiant « Nes Gadol Haya Sham » (Un grand miracle a eu lieu là-bas). Symbolisant le miracle de la Lumière dans le Temple.

Cette fête de Hanoukka commémore la purification et la dédicace du 2ème Temple par Juda Macchabée.  En effet, en l'an 167 avant notre ère le souverain gréco-syrien Antiochus IV Épiphane souilla le Temple en plaçant dans le Saint des Saints la statue de Zeus/Jupiter et en sacrifiant sur l'autel une truie... Cette profanation du lieu saint juif accompagnée d'interdits religieux (circoncision, ne pas pratiquer le shabbat et adoration d'idoles...) provoqua la révolte du peuple que dirigèrent Juda Macchabée et ses frères. Après 3 années de lutte la ville de Jérusalem fut libérée de ses envahisseurs et le Temple purifié.

         Une tradition juive, rapportée dans le Talmud, raconte qu'une fiole d'huile consacrée pour allumer le chandelier (Ménorah) fut trouvée dans le Temple. Cette huile, qui devait brûler une journée, brûla 8 jours le temps de préparation d'une huile nouvelle.  C'est de cette tradition que la fête de Hanoukka (dédicace) est devenue aussi la fête des Lumières.

  Photo d’un chandelier à 7 branches (Ménorah) réalisé par l’institut du 3^ème Temple de Jérusalem. C’est la Ménorah qui éclairait le Temple.

Dans le 1er  livre des Macchabées nous pouvons lire ceci: « Le peuple entier se jeta le visage à terre; ils se prosternèrent et bénirent le Ciel qui les avait fait réussir. Ils firent la dédicace de l'Autel pendant huit jours, offrirent des holocaustes avec allégresse et firent un sacrifice pacifique et de louange... Judas, ses frères et toute l'assemblée d'Israël établirent que les jours de la dédicace de l'Autel seraient célébrés à leur époque, chaque année, pendant huit jours, à partir du vingt-cinq du mois de Kislev, avec joie et allégresse. » (1 Mac 4. 55-59).

Dans l'évangile de Jean cette fête est également mentionnée: « On célébrait à Jérusalem la fête de la Dédicace. C'était l'hiver. Et Jésus se promenait dans le Temple sous le portique de Salomon... » (Jn 10. 22, 23).

Pour les uns cette fête est le symbole de la victoire militaire et politique sur l’envahisseur et pour les autres l’intervention divine dans le cours de l’histoire envers Son peuple Israël en envoyant Sa lumière pour vaincre les ténèbres…

Ci-dessous une photo de l’arche de Titus à Rome commémorant la victoire romaine sur le peuple juif (en l’an 70). Gravée dans la pierre, la Ménorah du Temple de Jérusalem, est portée par des soldats romains pendant la cérémonie de triomphe dans les rues de Rome.

Nous approchons de Noël et des fêtes de fin d’année et du nouvel An.

Noël commémore la naissance de Jésus (qu’importe la date exacte). Partout des lumières sont allumées pour illuminer les maisons et les villes. N’oublions pas que Jésus (Yeshoua-Salut) a prononcé ces paroles à la guérison d’un aveugle-né : «Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. » (Jn 9. 5).  L'évangile de jean nous « éclaire » sur la divinité de Jésus : «Au commencement était la Parole et la Parole était avec Dieu et la parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. En elle était la vie et la vie était la lumière des hommes. La Lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont point reçue… » (Jn 1. 1-5).

Dans ces temps de troubles, non seulement en Israël, au Proche et Moyen-Orient mais aussi en Europe et dans de nombreuses parties du monde, demandons que la Lumière céleste éclaire les cœurs et les esprits afin que les ténèbres qui désirent envahir notre humanité soient repoussées.   

Recevez mes meilleurs vœux de paix et de joie pour ces fêtes de Noël et du nouvel An.

Un grand shalom de Jérusalem,                   

Loïc

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                 Jérusalem, le 15 décembre 2014

Chers amis, shalom de Jérusalem

Dans peu de jours nous allons tourner la dernière page de l'année 2014.

 La communauté juive mondiale va célébrer la Fête des Lumières, Hanoukka, du 17 au 24 décembre, tandis que le monde de culture judéo-chrétienne fêtera Noël.

            La première de ces fêtes commémore la libération de Jérusalem, des mains des Séleucides de Syrie, et la dédicace du deuxième Temple par les Maccabées, Temple profané par Antiochos VI Épiphane. C'est la fête de Hanoukka (dédicace). 

Depuis l'an 164 avant notre ère le peuple juif se souvient de cette délivrance en allumant un chandelier à huit plus une (le shamash, gardien) branches. Voici ce que nous dit le livre des Maccabées : «  ... Ils firent la dédicace de l'Autel pendant huit jours, offrirent des holocaustes avec allégresse et firent un sacrifice pacifique et de louange. Ils ornèrent la façade du Temple de couronnes d'or et d'écussons, restaurèrent les portiques et les salles et les pourvurent de portes. Il y eut une très grande allégresse parmi le peuple et on fit disparaître l'opprobre causé par les Gentils. Judah  (Maccabée), ses frères, et toute l'assemblée d'Israël établirent que les jours de la dédicace de l'Autel seraient célébrés à leur époque, chaque année, pendant huit jours, à partir du 25 du mois de Kislev (entre novembre et décembre), avec joie et allégresse... »  (1 Macc 4, 56-59).

 La raison invoquée dans le Talmud de Babylone (6^ème siècle de notre ère), pour cette célébration de huit jours, c’est le miracle de la fiole d’huile qui permit d'allumer la ménorah (candélabre à sept branches) du Temple pendant huit jours avec l'huile pure qui n'aurait dû suffire que pour un jour. Les huit jours correspondraient au temps nécessaire de préparation de la nouvelle huile sainte pour la ménorah : « le 25 kislev, au cours des huit jours de Hanoukka, il est interdit de faire des éloges funèbres et de jeûner car lorsque les Hellènes ont pénétré dans le Temple, ils y ont rendu impures toutes les huiles et lorsque la royauté des Hasmonéens s'est renforcée et les a vaincus, on a vérifié et on n'a trouvé qu'une flasque d'huile qui portait le sceau du Grand-Prêtre ; il n'y en avait assez que pour allumer un jour [mais] il y a eu un miracle et on a éclairé avec elle pendant huit jours. Une autre année, on a fixé ces jours et on en a fait des jours fériés par la louange et la reconnaissance.» (Talmud Babylone, Traité Shabbat,  p. 21b)

 En conséquence le peuple juif allume un chandelier à neuf branches, la Hanoukkia.

Chaque soir de la fête on rajoute une lumière supplémentaire par rapport au soir précédent. Le huitième jour la Hanoukkia brille de toutes ses lumières. 

Ce chandelier est placé dans la maison devant une fenêtre de façon à ce que la lumière soit vue par tous les passants. « On n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison… » (Mt 5. 15). 

Cette fête des Lumières est aussi la fête des enfants qui reçoivent des présents et jouent avec une toupie (draydel) à quatre faces portant les initiales hébraïques de « un grand miracle a eu lieu là-bas ».

            Á chaque fête juive il y a des spécialités culinaires. Pour cette fête ce sont les soufganiot, beignets cuits dans l’huile en souvenir du miracle de la fiole d’huile

Bonjour les calories !   

           Le Nouveau Testament, indirectement,  fait également référence à cette fête : "On célébrait à Jérusalem la fête de la Dédicace. C'était l'hiver." (Jn 10. 22).

Pour Noël, des guirlandes et des bougies sont allumées et nombreux sont ceux qui décorent un sapin (aux origines nordiques et à connotations païennes). 

Cette fête de Noël commémore la naissance de Jésus (Yeshoua), la Lumière du monde :

« Lève-toi, sois éclairée, car ta lumière arrive, et la gloire de l’Eternel se lève sur toi. Voici, les ténèbres couvrent la terre et l’obscurité les peuples ; mais sur toi l’Eternel se lève, sur toi sa gloire apparaît. Des nations marchent à ta lumière et des rois à la clarté de tes rayons… » (Es 60. 1-3) 

« Il y eut un homme envoyé de Dieu : son nom était Jean. Il vint pour servir de témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui. Il n’était pas la lumière, mais il parut pour rendre témoignage à la lumière. Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme. Elle était dans le monde et le monde a été fait par elle et le monde ne l’a pas connue. Elle est venue chez les siens et les siens ne l’ont pas reçue. Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu… » (Jn 1. 6-14).

La crèche de Noël (interdite dans les lieux publics par soucis de neutralité et par respect de la laïcité et de la loi de 1905, prévoyant la séparation de l’Eglise et de l’Etat), symbolise l’humble naissance de Jésus à Bethlehem, petite ville de Judée : « Pendant qu’ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva, et elle enfanta son fils premier-né. Elle l’emmaillota et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie… » (Lu 2. 6). 

Cette naissance avait été annoncée par le prophète Michée : « Et toi, Bethlehem Ephrata, petite entre les milliers de Juda, de toi sortira pour moi celui dont l’origine remonte aux temps anciens, aux jours de l’éternité… » (Mi 5. 1).

Cet enfant, né dans le plus grand dépouillement, est pour le monde chrétien celui qui apportera la paix au monde entier comme l’a prédit le prophète Esaïe : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné et la domination reposera sur son épaule ; on l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. Donner à l’empire de l’accroissement et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, l’affermir et le soutenir par le droit et par la justice, dès maintenant et à toujours ; voilà ce que fera le zèle de l’Eternel des armées. » (Es 9. 5, 6).

Que les lumières de Noël nous rappellent ce texte de l’évangile de Jean : « Au commencement était la Parole et la Parole était avec Dieu et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. En elle était la vie et la vie était la Lumière des hommes. La Lumière luit dans les ténèbres… » (Jn 1. 1-5).

Á tous, chers amis, je vous souhaite de joyeuses fêtes de Noël et vous présente mes meilleurs vœux pour la nouvelle année. Joyeuse fête de Hanoukka pour la communauté juive.

N’oublions pas de prier pour la paix de Jérusalem.

                                             Cordialement et fraternellement,                 Loïc

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LOÏC LE MÉHAUTÉ                  Saint Brieuc, 3 janvier 2012

Guide-Conférencier
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Adresse Internet: http://loicjerusalem.jimdo.com

AVEC CETTE PHOTO DE LA BAIE DE SAINT BRIEUC

RECEVEZ TOUS MES MEILLEURS VŒUX

POUR LA NOUVELLE ANNEE 2012.

«QUE L’ETERNEL TE BENISSE ET TE PROTEGE !

QUE L’ETERNEL FASSE RAYONNER

SA FACE SUR TOI ET TE SOIT BIENVEILLANT !

QUE L’ETERNEL DIRIGE SON REGARD VERS TOI

ET T’ACCORDE LA PAIX ! »

Chers amis,

Contrairement aux prédictions, l’année écoulée ne fut pas catastrophique pour Israël. Bien au contraire ! Le taux de chômage a baissé, nous avons connu une croissance économique qui fît plus d’un envieux. Le tourisme, affecté les premiers mois de l’année par le soi-disant « Printemps arabe », a lui aussi connu un regain d’activité.

Cependant continuons d’intercéder car des nuages s’amoncellent sur le Proche et le Moyen-Orient.

Fraternellement vôtre en Yeshoua,

                                                                                    Loïc